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29/09/2009

Des lumières de Kippour à celles de Soukot

Après s'être purifié et sanctifié lors de Kippour, nous voulons continuer à vivre cet instant de pureté d'extase spirituelle. Mais celui-ci est trop élevé, trop abstrait.
Le retour à la vie pratique est dur. Tout de suite construire la soukka…

Mais là réside tout le secret, il faut agir, faire descendre ces lueurs abstraites dans le concret.

La construction de la soukka est "heh'sher mitzva"- un moyen de la mitzva, tel le Sofer (scribe) qui écrit son Sefer Torah, un mezouza ou des tefilin. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il n'y a pas de bénédiction sur de telles actions. Si la Mitzva était de construire, alors on bénirait, mais le commandement consiste dans le fait de résider dans la Souka - évidemment pour cela il faut la construire !
Ce "heh'sher mitzva", cette préparation à la mitzva doit se faire dans la joie puisqu'en quelque sorte c'est une "partie" de la mitzva.
On ne renonce pas à ce que l'on a atteint à Kippour, on le transforme en joie dans l'acte.

Ce même acte nous prépare à une joie plus grande, celle de la fête de Soukot, notre lien avec notre Terre, notre Peuple - être voilé sous les "ailes de la Présence Divine".

Cette joie là est le moyen le plus sûr de sauvegarder, la joie qui a succédé le jeûne - notre rencontre avec le Roi. On veut rester un moment dans Son Palais, cela demande encore un peu de préparations… une joyeuse petite construction dans la pureté.

Ainsi, toutes les lumières se dévoilent !

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